50e anniversaire de Chanteclerc à bord du Paul Gauguin: ce que ces 4 pros en pensent!
- Voyagistes
- 25-03-2022 17:01
- Serge Abel-Normandin

Le 24 mars, à l’avant-veille de la fin de la croisière 50 anniversaire de Tours Chanteclerc à bord du M/S Paul Gaugin, avait lieu l’« Apéro d’au revoir » du voyagiste.
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Dans un Grand Salon bondé de passagers parés de colliers de fleurs, Harry Goetschi, Joseph Ackad, Claude Larivière et Sylvain Ouellet ont remercié les gens de Ponant et du Paul Gauguin ainsi que les membres de leur équipe restés à Montréal, pour le succès de cette croisière-événement.
Du même souffle, ils ont aussi remercié les agents de voyages, rappelant que ceux-ci représentent l’unique force de vente de Tours Chanteclerc (le voyagiste ne donnant pas dans le B2C).
Auparavant, PAX avait justement recueilli les opinions de quatre professionnels émanant du réseau de distribution se trouvant à bord du Paul Gauguin :
- Raymonde Potvin (Club Voyages Raymonde Potvin) : Elle accompagne 30 clients. Si la croisière avait eu lieu comme prévu il y a deux ans, ils auraient été 47…
- Hélène Morissette (Club Voyages Super Soleil). Son groupe compte 20 personnes. Ils auraient dû être 24, mais un couple a dû annuler sa participation la semaine précédant le départ pour des raisons de santé; un autre couple a été déclaré positif à la COVID juste la veille du départ ! Il y a deux ans, 36 personnes devaient voyager avec Mme Morissette.
- Annick de Courval (Club Voyages Inter-Monde) : Elle voyage avec 8 personnes. C’est 14 de moins que le groupe prévu en 2020.
- Anick Dupuis (vice-présidente de Voyages en Direct) : Elle voyage à titre personnel avec un groupe d’une dizaine d’amis, à l’occasion du 50e anniversaire de l’un d’eux.
Leur opinion…
À propos du navire
Hélène Morissette : Le navire est beau. L’ambiance est chaleureuse. Je trouve que le décor d’inspiration polynésienne est vraiment charmant. J’aurais été déçue de trouver un décor moderne comme sur les nouveaux navires de croisières. Le personnel est gentil. Le service est impeccable. Je lui accorde une note de 99,9 %.
Raymonde Potvin : Le navire est très bien et il est impeccablement propre. Comme il est plus petit, il n’y a pas de longues distances à parcourir : tout est proche. La taille intime se répercute aussi sur la qualité du service. Le personnel est dévoué, amical, souriant... Il retient même le nom des passagers ! La nourriture est excellente.
Anick Dupuis : Le navire est très confortable. De jour en jour, j’apprécie de plus en plus les petits soins qu’il nous procure, le service hyper-personnalisé, la qualité de la nourriture, le confort en général… En plus, le navire offre une réelle proximité avec les endroits visités. Chaque croisière a ses avantages, mais ce navire est d’une taille idéale pour ce qu’on souhaite faire en Polynésie.
Annick de Courval : Je suis agréablement surprise du nombre de services offerts à bord pour un petit bateau. Les employés sont d’une attention extrême, dans les moindres détails. On est traités comme des rois et reines. On se sent choyés; on se sent chez soi. Et on mange vraiment très bien !
À propos de la destination
Raymonde Potvin : La nature est magnifique, c’est pas croyable. Tout le monde dans mon groupe est émerveillé, époustouflé par la beauté de la destination. C’est vraiment un paradis terrestre !
Annick de Courval : Tout est au-delà de mes espérances : la couleur de l’eau, les poissons, la végétation, le peuple polynésien… C’est encore mieux que ce dont j’avais rêvé en feuilletant des magazines. On reste bouche bée ! Je ne suis pas une grande photographe, mais toutes mes photos sont wow !
Anick Dupuis : C’est fabuleux. C’était sur ma bucket liste et c’est au-delà de mes attentes. Chaque jour, on se dit que ce sera le high light de notre voyage et le lendemain, c’est encore plus exceptionnel. Et les gens sont vraiment gentils.
Hélène Morissette : La destination est géniale. Je trouve que les Polynésiens sont gentils et polis. On se sent en sécurité. Il n’y a aucun vendeur agressif. C’est beau. La mer est belle. La nature est belle. On a tout pour nous !
À propos de la croisière
Annick de Courval : Les possibilités d’activités aux escales sont nombreuses, variées et intéressantes. On peut faire de la plongée, se baigner, faire du vélo, des visites, de la randonnée, etc. Les escales sont assez longues pour qu’on ait le sentiment de jouir de la destination. On ne s’ennuie pas !
Anick Dupuis : Chaque île est différente et les expériences qu’on y vit sont différentes aussi. Ça vaut vraiment le coup d’aller voir les fonds marins et de bien visiter les îles.
Hélène Morissette : Tous mes clients aiment le navire. Je crois que les activités proposées à bord et aux escales sont en parfaite adéquation avec la clientèle de ce type de croisières. Ce n’est sans doute pas le genre de croisière à recommander à des jeunes qui souhaitent faire la fête ou profiter du mur d’escalade, par exemple, mais la clientèle du Paul Gauguin est rendue ailleurs dans sa vie. D’ailleurs, les conférences sont très intéressantes !
Raymonde Potvin : J’ai trouvé ça vraiment impressionnant de nager avec des requins, des raies et tous ces beaux poissons ! On a vécu toutes sortes d’expérience. Celle qui m’a le plus émue, personnellement, c’est la cérémonie de renouvellement de vœux de deux membres de mon groupe, Mo et Steeve, à Taha’a, officiée par le commandant du Paul Gauguin. Alors que je m’apprête à prendre ma retraite, après plus de 40 ans dans l’industrie, je crois que ce moment restera même parmi les plus émouvants de toute ma carrière !
À propos de ce qui précède la croisière…
Hélène Morissette : Je n’avais pas voyagé depuis deux ans. Alors, c’est sûr que ça semble un peu lourd quand tu regardes tout ça au départ. Ça fait beaucoup de choses à communiquer aux clients. Ma plus grande crainte était d’en oublier une ! Je leur ai aussi fait savoir qu’en prévision des tests, j’éviterais tous les contacts évitables entre le 1er mars et le départ. Au début, tout ça te paraît une montagne… Mais en fin de compte, une fois que tu l’as fait, tu te dis que ce n’était pas si pire.
Raymonde Potvin : C’est une destination éloignée. S’y rendre est forcément long, mais les nombreuses procédures liées à la COVID rendent ça encore plus difficile et fatigant. Par contre, une fois qu’on est sur le bateau, c’est une autre vie qui commence. L’être humain est bien fait : il oublie !
Annick de Courval : Jusqu’à récemment, j’étais moi-même encore un peu craintive par rapport à ce voyage. Je trouve qu’on a été game de se lancer dans cette aventure pleine de paperasse et de tests. Mais une fois qu’on est arrivés, l’espèce d’ordinateur qu’on a dans la tête a cette belle faculté de faire un reset pour apprécier le moment présent. On se dit que le jeu en valait la chandelle !
Anick Dupuis : C’est lourd, mais l’expérience de croisières et de voyages précédents m’a aidée. Et j’ai quand même trouvé ça bien organisé. On était bien orientés et les différents sites m’ont paru bien conçus. Je crois qu’il faut se faire à l’idée que tout ça, maintenant, ça fait partie de la réalité du voyage. On espère, bien sûr, que cette réalité va continuer de s’améliorer. D’ailleurs, le hasard veut que nous revenions juste avant le 1er avril, date à laquelle le Canada n’exigera plus les tests avant le départ vers le Canada !
Ce reportage fait suite à une invitation de Tours Chanteclerc.
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