

Christine Hogg
Christine Hogg est éditrice adjointe au contenu numérique. Avant son arrivée chez PAX, elle a obtenu un baccalauréat spécialisé en journalisme à l'Université de Toronto. Après avoir obtenu son diplôme, elle a écrit pour plusieurs publications de voyage tout en parcourant le monde: la plus longue dura trois semaines en Europe et la plus courte seulement 16 heures en Islande.
Les safaris ont bien changé au cours des dernières années. Plusieurs pays africains, du Botswana au Kenya, ont imaginé des façons plus qu’originales de mettre en vedette leurs animaux emblématiques en toute sécurité.
LIRE PLUS : 5 conseils à lire avant de vendre un safari à vos clients
Safari à cheval
Un peu comme son équivalent à chameau, les safaris à cheval permettent aux plus curieux de s’entremêler aux animaux sauvages autrement effrayés par la paroi d’un véhicule.
Toutefois, il est préférable d’être à l’aise à dos de cheval pour bien profiter de ce type d’expédition, si bien que ce sont surtout des cavaliers chevronnés qui forment la clientèle cible.
Du haut de leur selle, les safaristes jouissent d’une proximité sans égale avec la faune qui, elle, ne se sent pas menacée par la présence du cheval et continue de vaquer à ses occupations habituelles comme si de rien était.
Safari à chameau
Bien que ce soit le Maroc qui ait popularisé ce type de safari, le concept a aussi pris son envol ailleurs en Afrique, notamment à Lewa dans le nord du Kenya.
Ce territoire est doté d’un climat très chaud et très aride qui permet aux chameaux de s’y épanouir. S’y terrent également girafes, zèbres, antilopes de toutes tailles, cobes, babouins et autruches.
Et, contrairement aux rutilants VUS, la faune locale ne s’effarouche pas à la vue de chameaux vertigineux.
Safaris à vélo
Dévaler les plaines tanzaniennes à vélo, là où cohabitent lions, guépards et léopards, peut sembler insensé de prime abord (et ce l’est, d’une certaine façon), mais il s’agit en fait d’une expérience incroyablement gratifiante.
En l’absence d’enclos, la proximité avec les animaux est bien plus grande, pour un safari n’ayant comme seule limite que la zone de confort de chacun.
Notez que ce type d’expédition prévoit la présence d’un garde armé en tout temps vu le risque inhérent que représente la faune locale. Mais il s’agit davantage de prendre une mesure de sécurité que de parer à un réel danger.
Safari à montgolfière
Les montgolfières gagnent en popularité, parce qu’à leur bord, on ne fait pas qu’entrevoir une petite partie de la faune africaine. À plusieurs dizaines de mètres dans les airs, on peut admirer des troupeaux entiers en migration, notamment aux aurores.
Le parc national de Serengeti en Tanzanie se prête particulièrement bien à ce genre de safari en raison du nombre peu élevé de routes et de lignes électriques qui traversent son territoire.
Au coeur de ce dernier vivent, par ailleurs, des centaines d’espèces animales allant des gnous aux zèbres, des éléphants aux guépards ou encore divers types d’antilopes, qui parcourent sans relâche les étendues feuillues de ce grand parc national.