Ryanair se lancera sur le transatlantique


Ryanair se lancera sur le transatlantique

Ryanair compte relier 14 villes européennes vers autant de destinations nord-américaines à un tarif de base de 10 livres (19 $ Can).

 En un premier temps, le plus grand transporteur low cost du monde compte relier Londres (Stansted), Dublin et Berlin à New York, Boston, Chicago et Miami, selon un communiqué émis hier matin.

Pour exploiter ces routes, il fera l’acquisition d’appareils long-courriers, mais ses dirigeants n’ont pas donné plus amples détails. Le lancement des liaisons n’est toutefois pas pour demain. Le communiqué parle d’un délai de l’ordre de trois à cinq ans, le temps d’acquérir les avions nécessaires et d’obtenir les homologations requises.

Le transporteur irlandais ne serait pas le premier «low cost» à tenter l’aventure des liaisons transatlantiques.

 Zoom Airlines a assuré un service à bas prix entre le Royaume-Unis et le Canada, de 2003 à 2008 (sa filiale grossiste, Go Travel Direct a d’ailleurs marqué les mémoires), le Skytrain de l’homme d’affaires Freddy Laker, a réussi à accaparer jusqu’à 20% des parts de marché sur les routes Royaume Uni/États-Unis, de 1977 à 1982, avant de déclarer faillite.

 Et actuellement, le low cost Norwegian commercialise des billets aller/retour entre Londres et New York pour 389 livres (735 $), mais cette initiative a plongé la compagnie dans le rouge pour la première fois en huit ans d’existence.

Fondée il y a 30 ans, Ryanair dessert uniquement des destinations européennes avec une flotte composée seulement de Boeing 737. 

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