
Pax Global Media
Alors qu’Air Canada est plongée dans une vive controverse en raison de déclarations faites par son président et chef de la direction, Michael Rousseau, dans le cadre d’une allocution prononcée (essentiellement en anglais) devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), le PDG s’excuse et s’engage à améliorer son français.
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« Je souhaite apporter des précisions au sujet d'une déclaration faite au cours de mon échange avec les médias hier », indique Michael Rousseau, dans une déclaration.
« Comme je l'ai mentionné aux journalistes, j'aimerais pouvoir parler français. Je tiens à clarifier que je ne voulais d'aucune façon manquer de respect à l'égard des Québécois et des francophones de tout le pays. Je présente mes excuses à ceux que mes propos ont offensés. »
Améliorer son français ET relever les défis post-pandémie
« Je m'engage aujourd'hui à améliorer mon français, langue officielle du Canada et langue d'usage au Québec, tout en relevant les importants défis commerciaux qu'affronte Air Canada alors que nous sortons de la pandémie et passons au stade de la reconstruction pour un retour à la normale. «
« Le siège social de cette entreprise emblématique est situé à Montréal et c'est une source de fierté pour moi comme pour toute mon équipe de direction. Je réitère l'engagement d'Air Canada à faire preuve de respect à l'égard du français et, en tant que leader, je donnerai le ton », conclut-il.
Rappelons que la controverse entourant l’unilinguisme du PDG d’Air Canada lui a valu d’intenses critiques, notamment de la classe politique québécoise et canadienne, certains réclamant même sa démission.
Plusieurs commentateurs ont dit y voir un reflet de la désinvolture d’Air Canada vis-à-vis du français, rappelant que la Société a maintes fois été critiquée à cet égard par le Commissariat aux langues officielles.
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