
Le ministre des Transports du Canada, Omar Alghabra, a annoncé vendredi (17 février) à Montréal, une nouvelle étape vers la réalisation du TGF (train à grande fréquence) entre Québec et Toronto.
Cette étape du processus d’approvisionnement – « le lancement de la demande de qualification » (DQ) – vise à trouver jusqu’à trois importants candidats et à vérifier leur admissibilité au projet.
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Plus de 200 km/h : envisageable, si rentable !
toutefois, au-delà de l’annonce elle-même, ce qui retient l’attention, c’est l’apparente ouverture du gouvernement fédéral à ce que le TGF prenne plutôt la forme d’un quasi-TGV (train à grande vitesse)… « s’il est rentable de le faire » !
Transports Canada explique en effet que le processus d’approvisionnement pour le projet de TGF est conçu pour « encourager l’innovation, offrir de la souplesse et trouver la solution optimale pour le projet ».
« Ainsi, les soumissionnaires de la DQ auront la latitude pour envisager des solutions de rechange afin d’atteindre ou de dépasser les résultats du projet décrits dans la demande de qualification, précise-t-on. Cela comprendrait des possibilités d’augmenter la vitesse au-delà de 200 kilomètres à l’heure dans certains segments du projet de train à grande fréquence, s’il est rentable de le faire. »
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