Sommet de l’ACTA à Laval: la qualité au rendez-vous!


Sommet de l’ACTA à Laval: la qualité au rendez-vous!
Manon Martel et Wendy Paradis. / Geneviève Dupuy-Duplessis et Frédéric Gonzalo.

L’ACTA a réuni environ 150 agents et conseillers ainsi qu’une cinquantaine de fournisseurs hier (28 septembre) dans le cadre du volet québécois de son Sommet de l’industrie, qui s’est déroulé au Centre de congrès Palace à Laval.

La présidente de l’ACTA, Wendy Paradis, et la directrice services aux membres, Manon Martel, disent considérer l’événement québécois comme un franc succès, même si la participation s’est avérée moindre, toute proportion gardée, qu’à Toronto ou à Richmond (C.-B.).

« C’est sûr et certain qu’on aurait aimé qu’il y ait plus [de participants] », reconnaît Manon Martel, en soulignant que le contexte actuel, où les agences sont débordées, n’a pas favorisé la participation.

Les conseillers sont « back in style », mais…

Pour sa part, Wendy Paradis mentionne voir d’un bon œil le fait que les agences soient à ce point occupées, y voyant une autre preuve que les conseillers sont « back in style » !

Ce retour en vogue est un baume, selon elle, alors que les agences, les conseillers et les agents indépendants ont été, durant la crise, « les plus durement touchés des plus durement touchés ».

Il est toutefois dommage que ce retour vers les agences coïncide avec une pénurie de personnel (qui ne semble pas du tout près de s’essouffler). C’est d’ailleurs un des dossiers auxquels l’ACTA entend se consacrer en priorité, maintenant que le gouvernement a annoncé la levée des dernières restrictions de voyage, indique Mme Paradis.


À gauche, les participantes au panel sur la reconstruction de l’industrie : Nathalie Tanious (TravelBrands), Lyne Chayer (Sunwing), Stephanie Bishop (Avalon Waterways/Globus), Lyne Côté (Réseau Ensemble) et la modératrice du panel : Geneviève Dupuy-Duplessis (présidente du conseil d'administration de l'ACTA au Québec et vice-présidente, directrice générale de Club Voyages Dumoulin).  /  En haut à droite : Dan Langevin, directeur commercial de Softvoyage (conférencier).


Pour tout le monde; pas juste pour les membres

Avec la pandémie, le nombre d’agences membres de l’ACTA au Québec a diminué, passant d’environ 200 en 2019 à quelque 135 en 2022. Cela ne devrait toutefois pas avoir eu d’incidence sur la participation au Sommet, puisqu’il était gratuit pour tous, membres ou pas (les non-membres étaient invités à offrir une contribution volontaire, à leur discrétion).

« Je veux aussi rappeler que durant les deux années de pandémie, l’ACTA a travaillé pour tout le monde; pas juste pour les membres de l’ACTA », souligne Manon Martel.

Convaincue que les non-membres ont pu constater les efforts déployés par l’ACTA durant la pandémie, la directrice est confiante que cela se répercutera positivement lors de la prochaine campagne de recrutement de l’Association – qui est prévue à partir du 1er novembre et qui comportera d’excitants incitatifs, évoque Mme Martel.


Rassembler, mais surtout éduquer

Manon Martel indique que l’objectif du Sommet était, d’une part, de rassembler les professionnels, mais surtout de leur offrir de la formation – le volet éducation étant toujours une priorité incontournable pour l’ACTA.

L’événement a ainsi permis aux participants d’entendre les allocutions de plusieurs conférenciers, parmi lesquels :

  • Marie-Claude Champoux, présidente de l’OPC
  • Lucie Guillemette, vice-présidente générale et chef des Affaires commerciales d’Air Canada et présidente de Vacances Air Canada,
  • Dan Langevin, directeur commercial de Softvoyage,
  • Rachelle Prévost, agente de sensibilisation consulaire pour Affaires mondiales Canada.

Le Sommet a également donné lieu à des panels de discussion, entre autres sur la reconstruction de l’industrie ou sur le pouvoir de la spécialisation (comment gagner plus en travaillant moins en vendant des produits de qualité supérieure).

Parallèlement, l’événement a aussi accueilli une foire commerciale à laquelle ont participé une cinquantaine de fournisseurs. Il s’est conclu par le tirage de prix et par un cocktail dînatoire.


[ACTA]


Et maintenant ?

Maintenant que ses trois Sommets 2022 ont eu lieu et – surtout – maintenant que la pandémie tire à sa fin (souhaitons-le !) et que le gouvernement s’apprête enfin à lever les mesures à la frontière et pour les voyages, à quoi l’ACTA entend-elle se consacrer ?

L’Association entend veiller à ce que la suppression des mesures soit définitive et que les frontières restent ouvertes, répond tout de go Wendy Paradis.

Plus largement, l’ACTA entend aussi travailler à la création d’un écosystème professionnel favorable aux agences, aux conseillers et aux agents indépendants. Un exemple concret : l’Association poursuivra ses efforts auprès des fournisseurs (et des organisations qui les représentent) pour que les détaillants soient commissionnés au moment de la vente du voyage plutôt qu’au moment du voyage.


Faire valoir la profession

Alors que la pénurie de main-d’œuvre frappe durement l’industrie, l’ACTA cherchera à y attirer davantage de travailleurs, notamment en favorisant le retour d’anciens membres ou en attirant du sang neuf, comme les personnes envisageant une seconde carrière.

Pour susciter l’intérêt des plus jeunes, l’ACTA a déjà entrepris une campagne de témoignages dans les médias sociaux, dont TikTok et Instagram

« Nous vendons le produit le plus excitant du monde; nous devons le dire tout haut ! » lance Wendy Paradis.



Et le professionnalisme ?

Parallèlement, l’ACTA propose des programmes pour soutenir les conseillers en voyages et les agents de voyages, intervient Manon Martel, en évoquant le programme L’Esssentiel du conseiller en voyages (disponible en français depuis peu).

Ce programme propose une formation de base très utile pour les débutants, souligne la directrice. Il ne doit toutefois pas être confondu avec les formations CTC et CTM, beaucoup plus profondes et exhaustives.

Bien que l’ACTA travaille sans relâche à rehausser le professionnalisme des membres de l’industrie, la création d’un véritable ordre professionnel n’est absolument pas dans ses plans.

« L’idée a déjà été étudiée et on a conclu que ça ne serait pas viable », rappelle Manon Martel. 

Elle postule que si les conseillers acceptent (parfois de mauvais gré) de payer 100 $ pour renouveler leur certificat, jamais ils n’accepteraient des frais annuels de 600 $ pour maintenir leur adhésion à un ordre professionnel...

« Refaire l’exercice serait une perte de temps », conclut-elle, en laissant entendre qu’on peut viser le professionnalisme autrement.


En 2023 : un Sommet européens sur les croisières fluviales

Notons que la prochaine édition du Sommet de l’industrie de l’ACTA prendra la forme, du 21 au 28 octobre 2023, d’un Sommet européen sur les croisières fluviales. Les inscriptions seront ouvertes dès la mi-novembre pour cette « croisière romantique sur le Rhin, d’Amsterdam à Bâle », à bord du Avalon Expression de la compagnie Avalon Waterways.





Échos visuels du salon professionnel












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