
Selon le bulletin mensuel de l'Université de la Floride du Sud (USF), la quantité de sargasses dans l'océan Atlantique a doublé de décembre à janvier, atteignant 8,7 millions de tonnes, un triste record…
Le précédent record datait de 2018, avec 6,5 millions de tonnes, selon l'USF.
Une calamité difficile à combattre
Des destinations s’inquiètent à juste titre de l'intensification du phénomène des de sargasses.
« On s'attend à une année noire », a ainsi déclaré la vice-présidente de la région Guadeloupe responsable des questions environnementales, Sylvie Gustave Dit Duflo, citée par l’AFP.
Les gouvernements tentent depuis une douzaine d'années de lutter contre la calamité que représente les échouements massifs de cette une algue brune envahissante. La Guadeloupe, par exemple, a adopté en mars 2022 un second plan Sargasses, doté de 36 M€ sur quatre ans.
Les sargasses, qui libèrent en pourrissant des émanations nauséabondes et toxiques, ont d’importantes répercussions sur la vie sociale, économique – et touristique – des zones touchées.
Mais la lutte contre les sargasses n’est pas une mince affaire. Les barrages censés restreindre les échouements sur les plages et faciliter une collecte en mer nécessitent des équipements coûteux. Une fois que les algues sont collectées, à terre ou en mer, leur stockage et leur valorisation posent aussi d’immenses défis.
Depuis 2011
Rappelons que le phénomène des sargasses est apparu vers 2011. Les causes de la prolifération de ces algues n'ont pas été établies avec certitude. On avance qu’une conjugaison de plusieurs facteurs pourrait contribuer à leur essor, dont le réchauffement climatique, l’agriculture intensive et la pollution.
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