La NOAA prévoit une saison des ouragans près de la normale (entre 5 et 9 ouragans)


La NOAA prévoit une saison des ouragans près de la normale (entre 5 et 9 ouragans)
L'ouragan Ian dans le sud-ouest de la Floride le 28 septembre 2022. [NOAA]

La NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) prévoit une saison des ouragans près de la normale dans l’Atlantique Nord.

Plus précisément, les prévisionnistes de la NOAA du Climate Prediction Center (une division du National Weather Service) établissent à 40 % les probabilités d’une saison proche de la normale, à 30 % les probabilités d’une saison supérieure à la normale et à 30 % les probabilités d’une saison inférieure à la normale.


De 12 à 17 tempêtes nommées; jusqu’à 4 ouragans majeurs

La NOAA prévoit une fourchette de 12 à 17 tempêtes nommées (c’est-à-dire avec des vents de 63 km/h ou plus).

Parmi celles-ci, 5 à 9 pourraient devenir des ouragans (vents de 119 km/h ou plus), parmi lesquels jusqu’à 4 ouragans majeurs (catégorie 3, 4 ou 5 ; avec des vents de 179 km/h ou plus). La NOAA a une confiance de 70 % dans ces fourchettes.

La saison 2023 des ouragans dans l'Atlantique s'étend, rappelons-le, du 1er juin au 30 novembre.


Graphique récapitulatif présentant une liste alphabétique des noms des cyclones tropicaux de l'Atlantique pour 2023, tels qu'ils ont été sélectionnés par l'Organisation météorologique mondiale. La saison des ouragans dans l'Atlantique débute officiellement le 1er juin et se termine le 30 novembre. [NOAA]


Des facteurs concurrents

Selon la NOAA, des facteurs concurrents influenceront la prochaine saison des ouragans dans l'Atlantique : certains atténuant le développement des tempêtes et d'autres l'alimentant.

Ainsi, après trois saisons d'ouragans marquées par la présence de La Nina, les scientifiques de la NOAA prévoient un fort potentiel de développement d'El Nino cet été, ce qui peut réduire l'activité des ouragans dans l'Atlantique.

En revanche, des conditions favorables dans le bassin tropical de l'Atlantique pourraient favoriser le développement des tempêtes – notamment des températures de surface de la mer supérieures à la normale dans l'océan Atlantique tropical et la mer des Caraïbes (ce qui crée plus d'énergie pour alimenter le développement des tempêtes).

Ce sont ces facteurs concurrents qui expliquent les prévisions globales de cette année, à savoir une saison moins active que ces dernières années, proche de la normale.





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