Congrès du Groupe Atrium : en avant toute vers la relance !
- Agence
- 27-09-2021 14:55
- Serge Abel-Normandin

Le président du Groupe Atrium, Sylvain Lastère, a joué d’audace en décidant de tenir le premier congrès «en présentiel» de l’industrie depuis les débuts de la pandémie. Mais le pari s’est avéré payant, si on en juge par l’enthousiasme des quelque 170 participants rassemblés les 24 et 25 septembre au hangar H-18 de l’aéroport de Saint-Hubert.
Le 27e congrès s’est déroulé sous le thème de « la renaissance » – un choix judicieux pour un événement marquant symboliquement le début du retour aux affaires de l’industrie.
« On est rendus là ! »
« Ça fait presque deux ans que les gens ne se voient que dans des réunions virtuelles. C’est bien beau, Zoom, mais les gens sont impatients de se voir en vrai. On est rendus là ! Un événement comme notre congrès, ça lance un message positif et ça motive les gens », explique Sylvain Lastère.
En plus des activités habituelles d’un congrès (réunion des propriétaires, séances de formation, présentations des fournisseurs, etc.), Sylvain Lastère réservait une jolie surprise à ses membres samedi après-midi…
Non seulement ont-ils pu visiter l’appareil d’OWG qui s’était déplacé à l’aéroport de Saint-Hubert spécialement pour le congrès; ils ont même pu survoler la région à son bord – obtenant du même coup un avant-goût de l’expérience HIGH LOVE du transporteur partenaire de Premium Tours et Caribe Sol (tous deux présents au congrès).
« Ça n’arrive pas souvent qu’une compagnie aérienne amène un avion à un congrès. Quand l’occasion s’est présentée, je n’ai pas hésité. Ça crée un buzz et ça motive nos membres », glisse Sylvain Lastère.
Penser différemment
Du reste, le moment est propice pour être audacieux, croit le président d'Atrium.
« Il faut être conscient que les choses, après la pandémie, ne seront pas comme elles étaient avant. Il faut donc apprendre à penser différemment, à s’ouvrir aux changements, oser… », dit-il.
Au sein du Groupe Atrium, l’audace se traduira notamment par des efforts de marketing davantage axés sur les réseaux sociaux. On va mettre à profit de nouveaux canaux et davantage utiliser des outils comme Facebook Live, par exemple. Pour stimuler la demande, on fera aussi appel à des concours et à des « Globe Trotteurs ». (Certains étaient d’ailleurs du vol d’OWG…)
Parmi les autres nouvelles d’Atrium mises de l’avant pendant le congrès, mentionnons qu’on prévoit de relancer le Club Enfants (annoncé avant la pandémie), améliorer le site web de Voyage Vasco, publier un nouveau magazine haut de gamme pour les clients (et continuer avec le magazine de croisières)…
Par ailleurs, le nouveau GRC sans papier d’Atrium permettra aux d’obtenir des signatures électroniques des clients à distance. Autre nouveauté : les agences pourront gérer leurs inventaires groupes de manière électronique, permettant aux clients de réserver leurs voyages directement en ligne.
Atrium rappelle aussi avoir implanté une solution de paiement différé (de 12 à 24 mois) qui est maintenant accessible auprès de tous ses membres.
Un booster !
Le 27e congrès aura voulu marquer un tournant, alors que, depuis plus d’un an et demi, les efforts d’Atrium avaient surtout visé à aider les membres à traverser la crise financièrement, à les guider dans le dédale des programmes de soutien gouvernementaux, et à leur offrir des formations de tous genres…
« Notre priorité a été de soutenir notre gang », résume Sylvain Lastère, en saluant la résilience de ses membres.
Cela dit, les troupes n’ont pas été décimées par la pandémie, même si des consolidations ont eu cours au sein du regroupement.
« Des agences ont fusionné, mais très peu ont fermé. En fait, j’ai même vendu sept franchises Vasco au cours des derniers mois », affirme-t-il.
Étonnant en ces temps de crise ? Pas tant que cela, selon Sylvain Lastère…
« Alors que le voyage s’apprête à rebondir, les nouveaux franchisés voient une opportunité à saisir. Et ils perçoivent Voyage Vasco comme un brand fort. »
À cet égard, le fait que Voyage Vasco ait remporté le prix Choix du consommateur (pour une cinquième année) leur donne raison, mentionne Sylvain Lastère.
Le président d’Atrium convient que la crise sanitaire n’est pas terminée et que plusieurs obstacles se dressent encore avant un plein retour à la normale. À ses yeux, le pire est probablement actuellement l’exigence que les voyageurs subissent un test COVID à destination, avant leur retour au Canada (plutôt qu’à leur arrivée).
Quoi qu’il en soit, le 27e congrès annuel du Groupe Atrium a préféré mettre l’accent sur la relance plutôt que sur les obstacles, sur les beaux jours à venir plutôt que sur les épreuves passées. Et s’il n’y a pas eu de remise de prix ni de party thématique cette année, ce n’est sans doute que partie remise au 28e congrès, l’année prochaine !
Tenez-vous à jour de toute l’actualité du voyage : abonnez-vous à PAX !