Atrium se restructure sous la protection de la « Loi sur la faillite »

En faisant une recherche dans les dossiers du Bureau du surintendant des faillites ces jours-ci, on peut voir y apparaître le nom du Groupe Atrium et de ses divisions Voyage Vasco et Voyage Gama.

Le même document désigne le syndic Raymond Chabot inc. comme autorisé en insolvabilité ou administrateur nommé.

Que se passe-t-il donc avec Groupe Atrium ?

Avant toute chose, il convient de rappeler que lorsqu’une entreprise se place sous la protection de la Loi sur la faillite et l'insolvabilité, cela ne signifie pas qu’elle est en faillite; cela signifie qu’elle doit se restructurer sous la protection des tribunaux. L’entreprise peut poursuivre ses activités, mais devra présenter un plan de relance.

PAX a demandé à Sylvain Lastère, président du Groupe Atrium, de commenter la situation. Il nous a fourni une courte déclaration par écrit.

« Une restructuration corporative... sans conséquence pour les bannières »

« Nous avons profité de cette période difficile pour procéder à une restructuration corporative », indique-t-il, avant d'assurer que « cette restructuration n'a aucune conséquence sur l'existence de l'une ou l'autre de nos deux bannières. »

Sylvain Lastère explique que la restructuration vise à mettre fin à une certaine confusion qui a cours dans l’industrie.

Abandon du nom GROUPE ATRIUM ?

« Le nom "GROUPE ATRIUM", que nous avons utilisé depuis quelques années dans l'industrie du voyage pour identifier l'équipe commune qui gère nos deux bannières indépendantes (Voyage Vasco et Voyage Gama), a été abandonné afin d'éviter la confusion : parfois, les responsabilités d'une bannière étaient mises sur le dos de l'autre bannière », écrit-il.

Mais pourquoi cette démarche doit-elle être accomplie par l'entremise de la Loi sur la faillite ?

« Cet "abandon" [du nom "GROUPE ATRIUM"] est en train de se faire par l'entremise de la Loi sur la faillite pour des raisons que seuls nos comptables/avocats peuvent expliquer », affirme simplement M. Lastère.

Mais répétons le message le plus important, sans doute, aux yeux du président d’Atrium :

« Cette restructuration n'a aucune conséquence sur l'existence de l'une ou l'autre de nos deux bannières. »

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