André Desmarais tire sa révérence… et lève son chapeau !


André Desmarais tire sa révérence… et lève son chapeau !

André Desmarais n’est plus président du conseil régional de l’ACTA au Québec. C’est une figure bien en vue de l’industrie au Québec, Isabelle St-Amand, propriétaire d’Espace Voyages, qui le relayera (voir autre texte).

« Je suis très content qu’Isabelle ait accepté de me succéder. C’est une excellente agente, bien avisée, qui jouit d’une belle notoriété et d’un grand respect de ses pairs », commente-t-il, en assurant son entière collaboration à la nouvelle présidente.

D’ici peu, André Desmarais quittera aussi le poste de vice-président de l’ACTA au Canada, qu’il occupe de juillet 2017. (On ignore encore qui lui succédera.)

Aéroport Voyage, de père en fils

Par ailleurs, André Desmarais s’apprête aussi à céder les rênes de l’agence Aéroport Voyage, qu’il a fondée en 2001.

« La COVID m’a amené à réfléchir à ma retraite. Après quarante ans dans l’industrie, il m’a semblé que l’occasion était bonne de vendre mon agence », confie-t-il.

Vendre, oui. Mais pas à n’importe qui : c’est son fils, Philippe, qui deviendra propriétaire de l’agence établie à Verdun.

« Ça fait presque vingt ans que nous travaillons ensemble, mon gars et moi, alors Aéroport Voyage demeurera entre bonnes mains ! » indique André Desmarais.

Il précise qu’il continuera d’exécuter des tâches administratives pour l’agence. En outre, il aimerait bien accompagner des groupes, lorsque cela sera possible…

Coups de chapeau

On aura compris que si André Desmarais sera désormais moins à l’avant-plan, il n’entend pas s’éclipser totalement de l’industrie.

En vrai gentleman, André Desmarais ne tirera toutefois pas sa révérence sans lever son chapeau à ceux auprès de qui il a défendu l’industrie (qui est la sienne depuis le début des années 1980).

Chose étonnante : parmi ses « compagnons d’armes », André Desmarais mentionne non seulement ses collègues de l’ACTA – ce qui va de soi –, mais également ceux de l’association concurrente, l’AAVQ.

« Il faut rendre à César ce qui revient à César, dit-il. Récemment, l’AAVQ s’est illustrée en parvenant à obtenir du gouvernement du Québec une aide concrète pour les agents de voyages : le PACTE – Tourisme. »

Ça ne vaut pas dire que l’ACTA n’avait pas fait de démarches dans le même sens, souligne André Desmarais. Mais s’il arrive souvent que les démarches de l’ACTA soient couronnées de succès, dans ce cas-ci, ce sont bien les efforts de l’AAVQ qui ont porté fruit, reconnaît-il.

« Il faut leur en être reconnaissant et les féliciter pour cela ! »

Une association nécessaire

Cela étant dit, André Desmarais précise qu’il continue, plus que jamais, de croire en l’ACTA.

« Je considère que c’est une association nécessaire, très représentative du voyage, qui joue un rôle crucial, et dont tous les agents de voyages devraient être membres. Je suis très impressionnée par la vision et par le dévouement des gens que j’ai côtoyés dans l’Association. »

Il tient à remercier particulièrement la directrice régionale de l’ACTA au Québec, Manon Martel.

« J’ai été très heureux de travailler avec Manon. J’ai pu observer à quel point la cause des agents de voyages lui tient à cœur et comment elle se démène, sans compter les heures, pour défendre les intérêts de ses membres. Je salue son grand dévouement. »

En attendant la lumière au bout du tunnel

Du reste, selon André Desmarais, les membres de l’industrie auront bien besoin de tous les alliés possibles, au cours des prochains mois, pour passer au travers de la crise. Car si on commence à entrevoir la lumière au bout du tunnel (avec notamment l’arrivée des vaccins), le chemin à parcourir pour y arriver demeure long, observe-t-il.

« Mais lorsque viendra enfin la reprise, j’ai l’impression que ce sera la folie pour tous ceux qui auront réussi à s’y rendre », dit-il, en applaudissant la formidable capacité de résilience dont les membres de l’industrie ont toujours fait preuve, d’une crise à l’autre.

André Desmarais s’encourage aussi en pensant aux clients des agences de voyages…

« Leur désir de voyager est aussi grand aujourd’hui qu’il l’était hier. On le voit. On le sent. Le goût du voyage, c’est quelque chose sur quoi la COVID n’a pas d’emprise ! » conclut-il.

Pour relire le portrait d’André Desmarais que nous avons publié dans l’édition de mai de PAX Magazine, cliquer ici.


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